Le totalitarisme rouge
Les fachos rouges subsistent, ils rongent encore le coeur d'une trop large frange de la population.Ils se disent révolutionnaires mais leur seul but est de conserver des dits "acquis sociaux" ; ils veulent figer les institutions et les utiliser à leur profit, c'est pour ça qu'ils en craignent la moindre réforme ; leur stratégie est d'imposer une lutte entre plusieurs groupes sociaux, ils savent qu'ils la gagneront puisqu'ils rallient le plus grand nombre -en se faisant pourtant passer pour une minorité exploitée- ; ils ne se révèlent que dans un rapport de force des plus ignobles que l'Etat arbitre à leur profit.
Quelques lignes qui font peur, extraites d'un site qui prône l'avènement d'une nouvelle révolution rouge :
"Lors des prochaines grèves, il sera très important de mettre les lycéens en grève. Et pas seulement les lycées classiques, mais aussi les lycées techniques de banlieues ! Et il faudra organiser des manifs faisant passer les lycéens rue de la Paix et aux Champs Elysée. C'est comme ça qu'on établit un rapport de force !
En effet, regardons la très honorable manif des pompiers à Paris. Depuis qu'ils ont cassé la gueule à quelques dizaines de flics les ayant agressés, on leur a signifié qu'on allait prendre en compte leur revendication de retraite à 55 ans ! Regardons aussi l'arrestation de l'indépendantiste Corse Jean-Guy Talamoni. Il a suffit d'une manif très violente en Corse pour qu'il soit libéré cinq heures après son arrestation.
Vivent les Corses, et vivent les pompiers ! car ils nous ont montré la voie, ils nous ont donné le bon exemple, maintenant, nous savons ce qu'il nous reste à faire pour gagner."
Le but avoué n'est pas de s'opposer à la force illégitime, mais de s'approprier cette force, de la retourner à son propre avantage.
Mais aujourd'hui, existe-t-il vraiment une force qui les oppresse ? C'est ce qui les rend nerveux : ils tapent dans le vide, et n'ont qu'à s'inventer un ennemi imaginaire.
En somme, ce sont de grands attardés qui, comme les gosses, croient aux fantômes, et braillent pour qu'on les cajole, hurlent et crient pour avoir toujours plus de jouets ou d'argent de poche, et qui craignent de devoir quitter un jour leur landau si confortable que pousse la société tout entière.
3 commentaires
>le plus grand nombre -en se faisant pourtant passer
>pour une minorité exploitée-
Plus précisément, le "plus grand nombre" succombe au sophisme de la "fausse analogie", à savoir : je ne suis pas content de mon sort, les autres aussi, donc les "autres" ont raison de gueuler : si eux ils peuvent améliorer leur sort, tant mieux pour eux, je les soutiens.
Evidemment, ce qui passe inaperçu, c'est que c'est le "plus grand nombre" qui va payer pour conserver les privilèges de la minorité qui gueule plus fort que les autres. Le collectivisme est toujours à sens unique, il y a toujours des "plus égaux que les autres" qui tirent les marrons du feu au détriment des gogos qui les soutiennent.
J'ai toujours été surpris de voir à la télé ces pauvres travailleurs, qui vont à l'usine en voiture et se font bloquer par des barrages de syndicalistes, alors interviewés pour répondre "ha ben oui oui on est solidaire on comprend qu'ils bloquent les routes si c'est ce qu'il faut faire pour qu'ils soient entendus".
Et puis le pauvre travailleur, fier de s'être montré "solidaire" de ces emmerdeurs de syndicalistes, arrive en retard à l'usine et se fait peut-être virer.
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