Des films libéraux
Y a-t-il des films que l'on peut expressément qualifier de "libéraux" ? C'est en tout cas la thèse défendue par Blogorrhée, qui recense les films qui "montrent l'horreur de sociétés totalitaires et bureaucratiques, l'inutilité de la lutte contre la drogue" et/ou qui "mettent en avant l'initiative et la liberté individuelle, des combats personnels contre l'oppression de l'individu par le groupe", etc.On pense aussitôt à des films comme Brazil et Bienvenue à Gattaca, mais aussi aux adaptions cinématographiques des oeuvres de George Orwell telles La ferme des animaux (un dessin animé accessible aux petits) et 1984, ou encore à des séries TV telles Le prisonnier, South Park et les Simpsons.
Ces films ont effectivement une forte dimension libérale, et quand on voit que ce sont principalement des gens se pensant "à gauche" qui en font la meilleure promotion, on peut soit s'agacer des confusions qui enterrent les idées libérales sous les fantasmes de la conscience collective, soit se réjouir de supposer qu'en toute logique le libéralisme triomphe chaque jour même si personne ne le sait ou ne l'avoue.
"Souvent les non-libéraux pensent être très éloignés des idées libérales alors qu'ils admirent des films ou des romans qui mettent en scène des thèses ou des valeurs proches du libéralisme." remarque Blogorrhée, qui exprime par ailleurs son optimisme : "Je pense que le nombre de libéraux qui s'ignorent est très important, et particulièrement parmi les plus jeunes. En effet, j'ai du mal à croire que les théories étatistes puissent présenter beaucoup d'intérêt à long terme pour des jeunes gens qui expérimentent quotidiennement la libre circulation de l'information par internet, pour qui la situation économique est difficile et pour qui le seul espoir réside donc souvent en la création de son propre emploi, qui savent très bien que les drogues sont moins dangereuses que la criminalité liée à leur prohibition, qui sont tolérants au niveau des mœurs, pour qui les nations ne représentent plus grand-chose par rapports aux groupes d'appartenance qu'ils se sont choisis librement par affinité, etc."
2 commentaires
Au premier degré, c'est une utopie peuplée de gens qui ont voulu échapper à la perversité du monde moderne (les méfaits du capitalisme?). Repas pris en commun et nourriture abondante, alors qu'on ne voit ni culture ni travail agricole. Relations amoureuses simples et égalitaires. Gouvernement éclairé, le "Conseil des Anciens", qui garantit la protection contre les dangers extérieurs.
Pourtant, le joli vernis se craquèle. Le simplet du village aurait pu bénéficier d'une meilleure éducation. Les filles doivent demander l'autorisation de leurs parents pour se marier. Travail obligatoire, pour protéger les frontières. Il n'y aucun médicament sérieux. Rien ne peut vous protéger d'un chagrin d'amour. Et surtout, l'ensemble repose sur un rideau de fer et un énorme mensonge destiné à maintenir les habitants dans l'ignorance, les fameux "ceux dont on ne parle pas".
Résultat: retour au 19ème siècle, l'époque des utopies marxistes.
Au fait, les gars, c'est plus la peine d'aller voir le film.
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