3.8.04

PRI à la française

A grand bruit, la justice fait chuter le système Pasqua. Comme elle a fait chuter la maison Paris et toutes les magouilles des parasites de l'Etat.

Tout ceci me fait penser au PRI mexicain. Voilà comment cela se passe dans cette "république démocratique" Un président corrompu (membre du PRI - Parti Révolutionnaire Institutionnel, non, je ne plaisante pas, ils ont associé les deux mots) détourne un max de blé. Mais voilà qu'arrive une nouvelle génération d'hommes politiques incorruptibles cherchant à nettoyer le pays de toute cette vermine corruptrice. Une campagne forte est organisée pour les élections. Le président en place est renversé et s'en va avec le fruit de sa corruption (voire une belle prime de départ, forme politique du "Golden Parachute") Un nouveau président est élu. Très rapidement, le président est corrompu...

Voilà en quoi le système du PRI porte bien son nom : ils ont institutionnalisé la révolution (ou l'art de faire un tour complet sur soi-même)

Et bien, la France a séparé le PRI en deux factions : la faction centre-gauche (appelée ici l'UMP) et la faction socialiste (PS)

Imaginez, en '81, la gauche arrive au pouvoir. C'est la fin des magouilles, de l'argent sale, des avions renifleurs aux diamants perdus. Mais, voilà qu'arrivent les scandales, le carrefour du développement (...)

Alors, on balance, la "droite" prend le relais. Et puis, c'est les nouvelles histoires, le vrai-faux passeport, le système Pasqua (...)

Et puis au tour de la gauche, avec le détournement de fonds destinés aux handicapés.

Et voilà, l'alternative politique ne permet qu'une modification des politiques, pas des moeurs.

Eh bien, tout ça n'est pas un hasard, c'est une conséquence logique de l'étatisme.

Tant que l'Etat interviendra dans l'économie, la corruption règnera en maître. Sur les impôts, argent volé au contribuable.