11.6.04

Dans la peau d'un autre

Preuve est faite que les hommes de l'Etat aspirent à vivre dans la peau de leurs sujets: le ministre belge de la Santé a décidé de contrôler et réglementer l'activité de pierceur.

Emboîtant le pas à l'excellence socialiste, "La Libre" croit bon de préciser:
Faute de réglementation en la matière, le pire était permis, exposant les clients à des risques de réactions allergiques, d'infections bactériennes ou de contaminations virales, comme l'hépatite B et C, l'herpès ou le VIH.

Heureusement que l'Etat est là pour empêcher la propagation de maladies infectieuses, les hémophiles français s'en souviennent très bien...

Après l'Etat assureur social, l'Etat marchand d'armes et d'avions, voici la nouvelle mouture: l'Etat tatoueur-pierceur. Sans doute une étape nécessaire au tatouage ou à la mise sur anneau de notre numéro de sécurité sociale, afin que notre corps ne fasse plus qu'un avec lui?