27.7.04

Chroniques parisiennes - 4

Mes deux enfants scolarisés bénéficient du centre aéré communal. Cela m'inspire quelques remarques :

1 - heureux de voir que quelques jeunes n'hésitent pas à travailler cinq jours par semaines de 7h30 à 19h30 sans râler. Les 35 h., ils les font en trois jours.

2 - curieux d'entendre des personnes ravies des activités du centre (une sortie en car par semaine gratuite), activités prétendument gratuites. Mais bon, allez leur dire que la gratuité de ces activités ne fait qu'augmenter les fiches des impôts locaux.

3 - furieux de voir des contractuels se défoncer pour des gamins, les fonctionnaires de la mairie méprisent les parents qui "profitent des centres aérés"

4 - et, cerise sur le gâteau, j'ai inscrit mes enfants aux centres de loisirs de l'année prochaine. C'est kafkaïen :
- Cela ne fait pas moins de trois centres différents (le matin, le soir, les mercredis et vacances scolaires);
- Ces trois centres sont gérés par le même service municipal (voire la même personne) ;
- Et, pour chaque centre, il faut remplir trois fois les mêmes informations (sans rire, j'ai fait trois heures de pages d'écriture). Et pas même un report d'informations d'une année sur l'autre du style "voilà les informations en notre possession; sont-elles toujours valables ?" Sans rire, 90 % des informations sont constantes : nom et prénom, numéro de sécu, contrat d'assurance responsabilité civile... Le pré-remplissage de ces zones permettrait de gagner au bas mot deux des trois heures indiquées plus haut.
- Bref, de quoi occuper les parents pour le remplissage, les fonctionnaires pour les vérifications d'informations... Au moins, ils justifient le travail de leurs employés municipaux !