23.3.05

Zek n'en parle toujours pas

5 commentaires

Blogger Faré a écrit...
Pourquoi veux-tu qu'il en parle? Crois-tu introduire une dissonance cognitive par rapport à sa vision du monde? En quoi l'imbécillité de nos polices étatiques actuelles contredit-elle le processus de dé-civilisation à l'oeuvre en occident? Je dirais plutôt qu'elle en participe.

Fais-tu de la délinquolâtrie gauchiste, en affirmant que toute action policière est nécessairement mauvaise? Nies-tu le libre arbitre des policiers étatiques en affirmant qu'ils sont incapables de faire mieux? En quoi un appel à ce que la police agisse contre les vrais criminels s'oppose-t-il à la constatation qu'elle s'en prend actuellement à des innocents plutôt qu'à des coupables?

Et si tu crois que la constatation factuelle de Constantin constitue
un argumentaire pour une police libre,
alors tu commets un
sophisme comptable.
à 3:52 PM
 
Blogger Faré a écrit...
Note que je ne prétends pas que le post de Constantin est dénué d'argument. Mais entre prouver que l'organisation actuelle a un problème, - ce dont Zek ne disconviendra pas, - et établir que toute organisation étatique possible a un problème, - ce que tu voudrais sans doute que Zek admette, - il y a un saut conceptuel qui nécessite une étape d'abstraction bien au-delà de ce que Constantin établit.

De plus, l'absence d'un optimum dans le cadre étatiste n'est pas a priori incompatible avec la possibilité d'amélioration notable dans le cadre étatiste. À moins que tu n'établisses que nous avons déjà le Meilleur État Possible.

Bref, je ne vois pas pourquoi tu t'en prends à Zek en particulier sur ce point-là.
à 4:06 PM
 
Blogger Chitah a écrit...
>>> Crois-tu introduire une dissonance cognitive par rapport à sa vision du monde? En quoi l'imbécillité de nos polices étatiques actuelles contredit-elle le processus de dé-civilisation à l'oeuvre en occident? Je dirais plutôt qu'elle en participe.

Oui, Faré, c'est ce qu'il fait, il introduit bien un nouvel élément pour que Zek réforme sa pensée, ou tout du moins prenne en compte ce genre de cas.
De nombreux posts de Zek décrivent:
a/ une police qui a peur d'agir, qui ne va plus dans certaines cités, etc... bref, la police a peur des ghettos ethniques, des bandes ethniques
b/ les "jeunes" ont l'intiative de la haine et de la violence, à savoir que lorsqu'une bavure policière est commise, on commence par regarder le casier de la victime, pour finir par dire "cet individu connu des services de police, etc...." alors même que l'élément à apporter est: pourquoi y-a-t-il eu bavure, quelles sont les circonstances.

>>>Fais-tu de la délinquolâtrie gauchiste, en affirmant que toute action policière est nécessairement mauvaise?

Non, ce n'est pas ce qu'il a écrit du tout, et ce n'est pas ce que melodius pense, j'en suis à peu près convaincu.

>>>Bref, je ne vois pas pourquoi tu t'en prends à Zek en particulier sur ce point-là.

C'est pourtant pas difficile à comprendre (voir plus haut).
à 4:21 PM
 
Blogger Faré a écrit...
(Mon message précédent semble n'être pas passé; je le réécris.)

Encore une fois, il n'y a aucune contradiction entre le fait que la police ait peur d'agir contre les vrais criminels dangereux, et le fait qu'elle s'en prenne abusivement à des innocents sans défense. Au contraire, ces deux phénomènes participent de la même corruption d'une structure bureaucratique. L'absence de légalité par endroits, et la légalité oppressive ailleurs sont les deux faces mécaniquement liées d'un même déplacement de l'activité policière hors de son domaine légitime.

Quant à mettre sur le dos des policiers la violence des cités en général, je dis: "n'importe quoi!". Ce n'est pas à la suite de provocations policières que ma tante médecin s'est faite tabasser dans son garage par deux mineurs arabe et noir pour lui voler son sac, ou que mon voisin reçoit des menaces de mort racistes d'un arabe squattant avec sa bande le pas de l'immeuble, pour ne parler que d'exemples de la semaine dernière. Et encore, il ne s'agit pas là de "cités" craignos, mais de quartiers résidentiels populaires. Quand je raccompagne des amis qui y habitent à de véritables cités ou à travers elles, j'ai du mal à imaginer ce qui justifie leur comportement qui me paraît paranoïaque -- mais je frissonne car je sais qu'un tel comportement est acquis, par la dure expérience.

D'ailleurs, les policiers brillent par leur absence -- sauf éventuellement pour réprimer les caves qui se rebiffent. Leur métier consiste à s'assurer que les caves soient à la merci des socialement proches tout en se présentant comme les protecteurs des caves. Ainsi les caves, écrasés par leurs malheurs quotidiens, n'ont pas le temps de réfléchir au système qui les écrase, et en appellent à davantage d'intervention du système comme seule "solution" imaginable au mal dont ils souffrent.
à 1:09 AM
 
Blogger Harald a écrit...
Juste une précision au passage:
Les fonctionnaires de police n'ont pas peur d'aller dans les cités et encore moins des jeunes qui les peuplent, seulement ils obéissent aux consignes.

Plutôt que de taper sur la base, visez plus haut. Moins facile certes mais plus juste.
à 10:52 PM
 

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