16.7.04

Film à connotation sociale

Fan de films fantastiques, je lis énormément de revues spécialisées sur le sujet.
Et ces derniers temps, les critiques n'arrêtent pas de nous bassiner avec les films sociaux destinés à critiquer l'économie de marché et l'ultra-libéralisme. Un exemple des plus forts est le film de George Romero Dawn of the Dead, titré en France Zombie, et dont le remake L'Armée des morts, sorti sur nos écrans, fait un véritable tabac en ce moment.
Le film original présentait un groupe d'individus cloîtrés dans un supermarché, qui étaient assiégés par des zombis anthropophages (tout un programme). Le sujet était censé symboliser la bourgeoisie s'enfermant dans l'opulence, mais dont les privilèges sont supprimés lors de l'intervention de free riders qui permettent aux zombis (les pôvres prolétaires) de rentrer dans le système.
Mais, bien évidemment, pour prendre ce genre de film au deuxième degré, je vous conseille fort la prise de substances illicites.
 
Bon, maintenant, j'aimerais faire remarquer à tous ces critiques, que si Romero n'avait pas vécu dans l'enfer capitaliste, et s'il était né à Moscou ou à Pékin, il serait devenu un petit cinéaste oublié, voire, il serait allé en hôpital psychiatrique en raison de ses idées déviantes.
Juste une question à tous ces critiques, où le cinéma fantastique est-il le plus prolifique ?
 
Est-ce dans le système hyper-subventionné à la Française ? Ou bien sont-ils nés dans ce système libéral pourri et destructeur de talent qu'est le cinéma américain ?

1 commentaires

Blogger Octavius a écrit...
Pour te répondre, tu pourras lire la critique type de ce film ici : http://panorama.pingouin.ca/critiques/dawnofthedead.htm

Grosso modo : le prêtre qui lance "lorsqu'il n'y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur terre" est une alégorie du "grand soir"

Les survivants qui s'enferment dans le centre commercial représentent les "bourgeois" enfermés dans leur tour d'ivoire.

Les morts qui vont au supermarché, le font parce que ça faisait partie intégrante de leur vie, un élément essentiel. De là la critique d'un système où l'humain n'a plus qu'une raison de vivre : consommer.

Encore une fois, Romero est très attaché à la critique sociale et cherchait à transmettre des messages dans ses films.
à 9:42 AM
 

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