Il y en a qui se foutent du Monde
Malgré toutes les réserves que j'éprouve vis-à-vis de l'idéologie sioniste, je dois avouer que la désinformation régulière à laquelle se livrent les journaleux franco-allemands au profit des terroristes et de leurs amis me cloue parfois à mon fauteuil.Alors, juste histoire de remettre les choses à l'endroit, je me permet de citer cet excellent article du Mouton Libre qui remet un peu les choses à leur place.
Économies en vue pour l'administration pénitentiaire israélienne ?
Non mais sans blague!
23 commentaires
"Mouton", ça à un côté tondu un peu déplaisant.
Ce que je dis simplement, c'est que les journaux franco-allemands ont un parti-pris pro-terroriste tiers-mondiste évident, et qui ne date pas de l'élection de Mitterrand : déjà à l'époque de la guerre froide, toutes les données étaient faussées pour le public... mais seulement en France, à l'époque. Et ceci est inacceptable dans la mesure où c'est dû à un contrôlé étatique indirect par le biais de l'AFP entre autres.
Enfin, le ton de tes "arguments" (je met entre guillemets car s'il s'agit d'arguments valables contre un avocat de l'Etat d'Israël, je n'en suis pas un) me donne à penser que tu es, toi aussi, loin d'être un spécialiste de l'actualité du Proche-Orient.
Alors, puisque ce post est nul, répond donc un peu aux vrais arguments qu'il présente au sujet des conditions de détention dans les prisons palestiniennes par exemple, plutôt que d'aligner des idées toutes aussi vraies qu'à côté du problème.
Il est, en outre, curieux qu'un libertarien s'irrite à ce point que l'on critique un Etat aussi socialiste qu'Israël - dont la politique porte préjudice autant à ses habitants qu'aux Palestiniens (qui ne sont déjà pas gâtés par leurs dirigeants).
Dépassionnons ce débat, de grâce.
http://www.minaret.org/israeliaid.htm
A lire notamment en ce qui concerne le caractère raciste de la politique en vigueur.
Tu me demandais, exactement : "Tu faisais la fête dans la rue ? C'était cool ? T'as des chouettes témoignages là-dessus ?"
Tu ne te rends visiblement pas compte que là, sur cette phrase, tu as franchi la fine ligne rouge. Celle qui fait frontière entre les gens et les cons. Cette question, elle était très conne.
Maintenant, la réponse : Gaza, ce jour là, était quasi vide. Les gens étaient, comme le reste du monde, chez eux devant leur télé.
Je ne promets pas qu'une poignée de connards n'a pas fait la fête, mais si ça a été le cas, c'était une poignée.Là, c'est toi qui viens de franchir la ligne rouge, celle entre les idiots utiles et les gramscistes. Je tiens de source directe que les "connards" étaient loin d'être "une poignée" - quant au ton de ta réponse, encore une fois (si, si!) "si c'est le cas", il me donne à penser que là où tu étais tu ne devais pas être en position d'observer grand chose.
Pour reprendre ce qui dit Turion, entre les socdem et les nazis et autres totalitaires, je choisis vite, très vite. Relis mon entretien avec un communiste et tu comprendras.
Maintenant, je vais te dire. Je n'ai pas de temps à perdre avec les gens comme toi alors que j'ai lâché liberaux.org à cause du débit de messages. Alors tu peux écrire toutes les demi-vérités trompeuses que tu veux, je ne te ferai pas l'honneur de te répondre.
Je trouve ce genre de commentaire, et je pèse mes mots, en dessous de tout.
En fait, ce qui m'a choqué, c'est plutot que les revendications des prisonniers soient simplement resumées en une seule phrase: "Les détenus réclament notamment la suppression des vitres les séparant de leurs parents durant les visites, la fin des fouilles corporelles "humiliantes" et des punitions en cellules spéciales très étroites."
Comment peut-on juger de la gravité de ce dont les prisonniers se plaignent? Ma réaction serait donc plutot d'essayer d'en savoir plus sur les revendications de ces prisonniers...
Et de ce fait, je trouve vraiment étrange la réaction sur Free Goat qui dès la première phrase nous renvoie sur les conditions dans les prisons palestiniennes. Donc avant même de savoir exactement ce dont se plaignent les prisonniers palestiniens, on nous dit que ca ne pourra jamais etre pire que ce qu'on vit dans les prisons palestiniennes.. et donc que toute critique est de la propagande...
C'est un peu rapide et facile. Pour repondre avec un argument souvent entendu: les etats considérés comme democratique et "hyper-civilisé" sont jugés sur des standards plus élevés...
Moi, j'ai une bonne mémoire et j'ai 28 ans, il n'y a pas si longtemps, les gentils étaient les israëliens, tous journaux français confondus. Chacun son tour, c'est tout.
Le divorce de la presse d'avec Israël s'explique comme suit:
1 - C'est une question se sensibilité, mais je crois qu'il n'y a aucune raison de croire que la presse française est anti-israëlienne. elle ne l'a pas toujours été. Disons que le point de rupture a été atteint à deux reprises, d'où les cicatrices:
- stratégie de casse du processus de paix par Benjamin Netanyahu
- visite de Ariel Sharon (alors chef de l'opposition) sur l'esplanade des Mosquées (Haram al Sharif ou Mont du Temple selon son obédience).
2 - Sans parler des tonnes de provocation isréëliennes, comme l'assassinat de Yahia Ayache (censée sauver l'honneur du Shin Beth après l'assassinat de Rabin), l'augmentation sans précédent des implantations des colonies par Ehud Barak (coincé par l'Histoire entre un Netanyahu et un Sharon), etc....., et enfin, la campagne de communication active de Barak en 99-00, pour discréditer Arafat aux yeux du monde entier.
Les media français ont le sentiment que ce sont les israëliens qui ont fait tout capoter.
3 - En face de ça, Arafat a bien sûr a de nombreuses reprises refusé des concessions sur la table des néociations, mais ce que les Israëliens n'ont toujours pas compris mais que les media français ont implicitement intégré, c'est que Arafat n'est pas le chef de l'Autorité Palestinienne, c'est le leader de facto du monde arabe. J'entends par là que tout ce qu'il dit, tout ce qu'il pense, tout ce qu'il propose n'est motivé que par deux choses: la place qu'il va laisser dans l'Histoire, et l'opinion de la fameuse Rue Arabe. D'où le refus absolu de céder sur Harâm al Sharif.
Les media français l'ont compris, et donc savent qu'il est inutile de parler de la situation intérieure de la Palestine, puisque personne n'est en charge de cette question dans l'AP.
Ainsi, Arafat est vu comme le leader du monde arabe, qui a procuration pour régler le conflit israëlo-arabe. Bref, les media français sont restés bloqués pour la plupart à avant 1973, à l'époque où le terrorisme du Hamas et l'activisme du Hezbollah (qui sont les deux principaux griefs des libéraux français contre l'AP et Arafat) n'existaient pas, et lorsque Israël était l'agresseur.
>>C'est vrai que les "policiers" palestiniens ne songeraient jamais à aider à profaner un tombeau juif, ni assassiner des policiers israéliens lors de patrouilles jointes, ni à laisser la foule massacrer des israéliens. Vraiment incompréhensible comme décision !
Ca, par exemple, c'est nimp: la décision de stopper les patrouilles conjointes (policiers israeliens et palestiniens) a été un terrible catalyseur pour le début de la seconde intifada. Et je ne crois pas que ce soit pendant ces patrouilles que les policiers palestiniens sont partis en couille.
Ce n'est pas parce que DES policiers ont ouvert le feu qu'ils le font tous. On ne peut pas dire que le bombardement d'un camp au Sud Liban décrive le mieux Tsahal (200 morts civils tout de même).
J'entends par là que j'ai ressenti de la joie à la vue des deux avions s'écrasant sur les tours du WTC, et j'avoue même avoir ejaculé dans mon pantalon quand elle se sont effondrées.
Et? Qu'avez-vous à me dire?
1 - je veux une réponse, sinon je ne vous considèrerai comme plus jamais crédibles, l'un comme l'autre, car cela montrera que vous etes entrés dans une phase de terrorisme intellectuel.
2 - j'en ai marre d'entendre ces conneries, moi j'en ai rien à branler, absolument rien à branler du 11/09, si il y avait eu 300 000 morts ce sjour-là, j'en aurai toujours rien à foutre. POURQUOI VOUS PARLEZ TOUT LE TEMPS DE CA?
DONC, MESSAGE A TOUS :
On respire un bon coup, et on poursuit en essayant d'être gentil et poli avec tout le monde, OK ?
Je vire tout propos incompatible avec le standing de ce blog qui est, comme chacun sait, TRES ELEVE.
Je discute avec tout le monde, mais il faut absolument éviter les "t'y connais rien", et blablabla...
Ce que je dis, c'est qu'il y avoir une grande manifestation de joie dans les rue des Territoires le 11 septembre, et ce que ça prouve, ce n'est pas que les palestiniens sont "méchants", mais seulement qu'ils sont sacrément bien endoctrinés.
Tu me diras, on avait pas besoin de ça pour le savoir - le simple fait que des gens soient prêts à faire des attentats où ils sont sûrs de mourir suffit pour être fixé sur la question.
Le problème de ce conflit, c'est que plus personne n'est blanc. Arafat, n'en déplaise à ses adulateurs, n'est rien d'autre depuis la création de l'autorité palestinienne, qu'un Mobutu moyen-oriental qui distribue faveurs et argent de l'Etat à une clientèle bien fournie. Sharon, de son côté, ferait n'importe quoi en ce moment pour détourner le regard de la presse du linge sale familial qui commence sérieusement à sentir mauvais.
Le Hamas, créé avec la bénédiction du Shin Beth qui espérait en faire un contre-pouvoir s'est avéré, comme tout organisation terroriste soutenue par un Etat pour des motifs géopolitiques, incontrolâble et pas du tout reconnaissant vis-à-vis de l'aide apportée. Son incontestable popularité dans les territoires occupés est le résultat du travail efficace de cette organisation privée dans des domaines ou le pseudo-état palestinien était censé intervenir (aide aux pauvres, au relogement des victimes des bulldozages sauvages de Tsahal).
Dans cette histoire, plus personne n'est blanc ni noiur, les deux côtés se rejettent la responsabilité qu'en réalité ils partagent. Je ne vois pas l'intérêt de se fighter là-dessus.
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