9.2.06

Le Roi contre l'absolutisme particratique

Depuis le discours (justement) contesté du Roi Albert II aux corps constitués, sur lequel Melodius est brillamment revenu, les réactions flamandes ont continué de fuser. Certains mandataires du Nord ont décidé de punir le monarque en réduisant ses fonctions déjà congrues à un rôle purement protocolaire. Pour ma part, sans être un monarchiste fervent, je considère que, si cela devait se réaliser dans le présent contexte politique fédéral, cette initiative offrirait désormais un pouvoir total et absolu aux particrates. En particulier, aux socialistes wallons qui continueraient de quémander des sousous pour leurs politiques de stérilisation économique en échange de leur soutien aux partis flamands composant la majorité fédérale.

Exiger un retrait plus important du Roi en la circonstance, cela revient donc à conforter la situation dramatique actuelle et à cautionner le suicide collectif des Wallons opéré avec l'argent du contribuable flamand. Est-ce bien moral ?