17.5.05

Copie Privée

A tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à la copie privée, lisez cet article dans le Figa-Eco de ce jour (en page X du cahier saumon).

La partie la plus significative est la suivante :

Ce bouleversement du droit d'auteur impliquerait que ce soit aux magistrats que reviendrait la tâche délicate de fixer à combien s'élèvent les préjudices subis par les ayants droit pour les copies illégales. Un système qui ne laisse guère de place à la copie privée, alors qu'il s'agit d'une pratique légale reconnue par la loi Lang sur la communication de 1985. Une utilisation efficace des DRM par les producteurs de musique comme de cinéma sur leurs oeuvres réduirait considérablement le nombre de copies dites illégales. Après quelques années de ce régime, le nombre de fichiers illégaux serait proche de zéro exactement comme le montant du préjudice que les industriels auraient à verser aux ayants droit.


En fin de compte, la copie privée perdrait son caractère libertaire pour devenir une pratique encadrée dont les limites seraient décidées par les ayants droit, et plus particulièrement les producteurs. Avec à la clef pour ces derniers une meilleure rétribution sur chaque oeuvre vendue. En effet, un CD vendu dans le commerce rapporte quatorze fois plus à son producteur que sa copie par le truchement de la commission d'Albis. Le calcul est vite fait pour les maisons de disques. Et il ferait aussi le bonheur des industriels qui verraient ainsi la fin d'une taxe qui pénalise le marché français des DVD, CD et des baladeurs numériques. Le rendez-vous est pris pour le mois de juin.

A bon entendeur...