Parasite et fier de l'être
Ce matin je viens d'entendre à la radio quelque chose qui m'a à la fois choqué et complètement démoralisé concernant l'avenir de ce pays.Figurez-vous qu'un "gamin" de 26 ans, sur le point de passer son CAPA (diplôme d'avocat), a, sur les conseils de syndicalistes, assigné ses parents en justice en exigeant une pension. Jusque là, rien d'autre qu'un membre d'une secte, retourné contre sa famille par le gourou, et qui fait preuve d'un degré de vilemnie inaccessible à la compréhension de la plupart des criminels qu'on peut rencontrer dans une prison. Je pense que dans ce genre de cas, le placement d'office en institution psychiatrique s'impose.
Mais le juge n'a pas vu les choses comme vous et moi. Loin de le considérer comme un malade ou un pervers, et de lui rappeler qu'il a de la chance que ses parents l'entretenaient encore jusqu'alors, et d'abord d'avoir des parents tout court - ou plus simplement, de lui énoncer la devise des honnêtes gens : "sors-toi les doigts du cul, connard!" - il lui a attribué une pension de 550€ (cinq cent cinquante euros).
Je ne sais plus qui a dit qu'une amende, c'était un impôt qu'on payait quand on avait fait du mal, et qu'un impôt, c'était une amende qu'on payait quand on avait fait du bien ; en l'occurence, cette affaire est tout de même un exemple flagrant de la vertu châtiée et du vice récompensé. Au rythme ou nous allons, il faudra bientôt avoir tué deux ou trois personnes pour qu'on vous reconnaisse des droits.
3 commentaires
J'espère que vos mots ont dépassé votre pensée, mon cher Jabial. Les mesures de placement en institution psychiâtrique sont une des plus graves atteintes à la liberté individuelle dont l'Etat a doté son arsenal déjà fort étendu. Cautionner, même dans un mouvement d'humeur, ce genre de pratiques, alors que vous professez haïr l'Etat et son ingérence dans la vie privée, ne me paraît, pour rester poli, guère cohérent.
[b]Article 203[/b]
[i](inséré par Loi du 17 mars 1803 promulguée le 27 mars 1803)[/i]
Les époux contractent ensemble, par le fait seul du mariage, l'obligation de nourrir, entretenir et élever leurs enfants.
Je crois que c'est clair. Si le nain a fait état de son incapacité à subvenir à ses besoins, le seul jugement possible était celui qui a été rendu.
Dura lex sed lex.
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