Le Vélo est l'avenir du Bruxellois
À l’heure où le Tour de France ressemble plus à un festival de junkies ayant perdu les pédales, il est bon et sain de revaloriser le vélo et de rappeler qu’il est l’avenir de l’homme.En l’occurrence, il est déjà celui des Bruxellois si l’on en croit une étude de la Région bruxelloise consacrée à l’appropriation par les habitants de ce merveilleux outil d’émancipation , transformant les piétons – ces êtres fragiles et en quête de sens dans un environnement urbain hostile – en nouvelle élite de la Mobilité progressiste. D’ailleurs, le rapport est clair : il s’agit d’un « mouvement porteur à soutenir ». Entendez : une clientèle politique nouvelle est née sur les pavés de la capitale belge.
La conclusion en est époustouflante: « Une révolution culturelle faisant partie de l’internationale de l’écomobilité" portée par une classe sociale "intellectuelle" qui pourrait soutenir la diffusion du phénomène vers d’ autres classes sociales. »
L’avenir est le vélo des Bruxellois, certes. Mais quid des Bruxelloises, me demanderas-tu, ami lecteur taraudé par la politique du genre ?
Hé bien, la situation semble de prime abord peu emballante, car sache que seul un tiers des femmes se déplacent à bicyclette dans notre belle ville-région (c’est d’ailleurs l’Observatoire bruxellois du Vélo qui le dit, alors…) !! Horreur et stupéfaction. Mais il ne faut jamais désespérer : afin que la bicyclette devienne l’horizon indépassable des Bruxelloises, Provélo est là pour les aider à leur faire oublier leur crainte de s’étaler lamentablement sur la chaussée, crainte nourrie – sans aucun doute – par les vipères lubriques à la solde des multinationales de la bagnole prédatrice.
Aussi, nous indique l’association, « grâce à (son) expérience et à (son) enseignement, le vélo peut devenir un outil d’émancipation, de liberté et d’efficacité ». Et les gardes rouges du deux-roues de vous rassurer, mesdames : cela ne vous coûtera qu’une misère, étant donné – accrochez-vous à votre guidon – qu’un subside est délivré par l’Institut pour l’égalité des Femmes et des Hommes (on se demande, néanmoins, au nom de quel sexisme le mot « femmes » précède celui d’ « hommes », ce n’est pas très égalitaire tout ça !).
Alors, tous (et toutes) en selle pour courir le sprint de l’égalité hommes-femmes !
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