6.8.04

6 août 1945, ou le collectivisme en action

Il y a 59 ans, Hiroshima était bombardée. A cette occasion, les partisans de l'atomisation de civils innocents répondront : "Ils l'avaient bien cherché; ils n'avaient qu'à ne pas attaquer Pearl Harbour ! " Or en quoi ces Japonais étaient-ils coupables de cette agression? La confusion gouvernement-civils est l'argument typique des collectivistes de tout poil (à gauche comme à droite - et rappelons qu'à cette époque, c'était la gauche américaine, fortement soviétisée jusque dans l'entourage présidentiel, qui était la plus ardemment belliqueuse).

"Soit - concèderont-ils - mais Hiroshima était une cible militaire." Mais alors, comment se fait-il que cette ville n'ait jamais figuré au cours de la guerre sur la liste des cibles privilégiées?

"Et puis, les Jap's n'avaient qu'à se rendre sans conditions !" Voilà, en vérité, l'erreur - pire, la faute - du gouvernement américain. Pourquoi demander une reddition sans conditions? Bien que Truman fût au courant des velléités de négociation du côté nippon, il a quand même fait bombarder Hiroshima - et, deux jours après, Nagasaki (le jour de l'entrée de l'Armée rouge en Mandchourie - selon le délai de 90 jours après la victoire alliée contre les nazis, que l' "Uncle Joe" si cher à Roosevelt avait promis de respecter...)!

Cet acte monstrueux prouve que les gouvernements - quels qu'ils soient, démocratiques ou non - se comportent en prédateurs irresponsables, et non en protecteurs des innocents. Sans compter que la course aux armes les plus destructrices allait désormais être ouverte, faisant ainsi peser, pendant de longues années, sur des tiers étrangers aux combines entre organisations étatiques une redoutable épée de Damoclès.

4 commentaires

Blogger Constantin a écrit...
Je n'aurai qu'un mot : "Bravo"
à 1:26 PM
 
Blogger Adolphos a écrit...
Discours irrationnel.
Les Japonais devaient capituler sans condition. Ils ont refusés, pensant entrainer les américains dans un bain de sang. Monumental erreur. Répété d'ailleurs deux fois, puisqu'il aura tout de même fallut deux bombinettes pour que les Japonais comprennent leur situation réel. Ils sont donc les seuls responsable de leur malheur.
Quand à cette histoire civil/militaire, elle n'est qu'un sophisme. Les militaires sont des civiles en kaki, et ne resistent pas plus aux Bombe A que les autres, qui produise des armes pour pouvoir tuer des Américains.
Sinon, il est exact que les cibles eussent dû être Tokyo et Kyoto, mais alors, c'est comme de raser Versaille au lieu de la Courneuve : les Japonais ne l'auraient pas pardonnés.

Bref, chouiner pour ces Nazi n'est que de l'antiaméricanisme primaire. A la place de Truman, j'aurais fait la même chose.
à 2:10 PM
 
Blogger RonnieHayek a écrit...
AdolFos, je n'ai que faire des propos d'un facho A bon entendeur...
à 8:35 PM
 
Blogger melodius a écrit...
Adolf, un grand défenseur de la civilisation occidentale comme toi devrait commencer par apprendre à écrire sans fautes et tenir un raisonnement à peu près cohérent.

Ici, tu es dans une zone "Nazifrei" et où on ne souffre pas les imbéciles. Va te faire pendre ailleurs.
à 12:07 PM
 

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