Le péché originel de l'égalitarisme
Quand le millionnaire par voie fiscale François Hollande déclare tout de go qu’il n’aime pas les riches ou que le très "bourge-maître" molenbeekois Flupke Moureaux désigne à la vindicte populaire les "rupins", ils expriment tous deux le vice moral intrinsèque à l’idéologie socialiste : la confusion malintentionnée entre inégalité et injustice, motivée par l’envie.
La faute première de l’égalitarisme - moteur du socialisme - est de dénoncer de l’injustice dans le simple fait objectif de la diversité humaine. Aujourd’hui, on cherche par exemple à faire pleurer dans les chaumières progressistes sur les inégalités entre hommes et femmes, comme hier (et encore maintenant, voir paragraphe précédent) les mêmes déclaraient la guerre aux capitalistes au nom des "travailleurs" (comme si un entrepreneur était une feignasse, entre parenthèses). Demain, on opposera les chauves aux chevelus, les maigres aux gros, les unijambistes aux ingambes, les petits QI aux gros QI, etc.
Les égalitaristes voient dans les différences entre individus autant de raisons de se rebeller contre le monde objectif, auquel ils veulent substituer leurs lubies haineuses. C’est une conception primitive de la vie en société qu’ils défendent, car supposer que cette diversité serait inique revient à présumer que de diaboliques biologistes, terrés dans un QG secret (sans doute financé par la World Company), auraient comploté à cette fin ! En effet, rappelons qu’une injustice ne peut être que le fait de l’action d’êtres humains (ex : X déleste Y de son portefeuille), pas un fait de nature (ex : manger trop gras fait grossir). Nous le voyons, le socialisme est une philosophie politique de charlatans - qui serait risible si elle était restée cantonnée dans l’éther des idées.
Une autre hypothèse, d’ordre plus métaphysique, est que la croyance égalitariste incrimine la nature comme foncièrement néfaste, de sorte que le monde dans lequel nous vivons est décrit comme forcément invivable. Nous ne sommes alors pas très éloignés de la vieille hérésie cathare qui voyait dans la vie terrestre et matérielle une création du Démon. Le socialisme n’est donc qu’une version actualisée de thèses gnostiques complètement obsolètes. De plus, en prêtant au monde une origine maligne, les égalitaristes considèrent que seuls des démiurges pourraient établir l’ordre (chaotique) qu’ils appellent de leur voeu. Et qui seraient ces braves porteurs de lumières désintéressés ? Eux, pardi ! Comme par hasard, les socialistes seraient des demi-dieux ayant échappé au Mal qui ronge le monde naturel. Le Bien s’incarnerait donc dans le vol infligé aux "possédants", l’asservissement à Big Brother, l’extermination des "ennemis de classe", etc. En somme, pour établir l’impossible égalité absolue et intégrale entre les hommes, le socialisme se veut nécessairement tyrannie.
C’est en se fondant sur tous les sophismes métaphysiques et pseudo-scientistes examinés ici que le culte de l’Etat tout puissant et omniscient s’est développé et qu’il continue d’ailleurs de séduire tant d’adeptes - au détriment, lui, de victimes authentiques. Le socialisme est une idéologie de Possédés.
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