La France, avenir du mal wallon ?
Jean-Claude Van Cauwenberghe s'étonne qu'un juge d'instruction puisse, "dans sa psychorigidité", faire écrouer le bénéficiaire de 18.000 voix de préférence. Le propos n'est pas seulement intéressant parce qu'il révèle, par sa maladresse, que Van Cau sent bien qu'il pourrait être le prochain à faire le voyage de Jamioulx, mais surtout parce qu'il pointe une faiblesse fondamentale de la démocratie. Les électeurs du PS, surtout dans les bastions rouges wallons, n'ignorent pas quelles sont les méthodes de leurs élus. Mais pourquoi sanctionneraient-ils un système clientéliste qui constitue le principal attrait de ce parti à leurs yeux ? Les scores minables des candidats PS "réformateurs" sont à cet égard tout à fait éloquents.La démocratie est impuissante à mettre fin au mal wallon. On peut espérer que la justice y parviendra, mais le fait qu'elle ait suspendu ses actions jusqu'au lendemain des élections montre bien que son indépendance est incomplète et fragile. Reste à savoir ce qu'on fera de régions entières - le Pays Noir, Le Borinage, le Centre, le Pays de Liège - peuplées de hordes de parasites organisés politiquement de manière telle à être indélogeables, en ce compris au niveaux régional et fédéral. J'ai ma petite idée sur le sujet. Peut-être pourrait-on faire cadeau à la France de ces régions qui détonnent également par la célébration du 14 juillet et les marches en uniformes napoléoniens. L'idée semble en tout cas soulever certains enthousiasmes.
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