Leçon de démocratie recette gauchiste
Afin de mettre à mal les libertariens, les socialistes se plaisent à rappeler que la plupart de ceux-ci ne sont pas des démocrates, en ce sens qu'ils renient le suffrage universel exprimant une majorité qualifiée chargée de diriger une collectivité.Et voilà que nos amis de Canal + (les donneurs de leçons de La Matinale, ce genre de journalistes estimant que la liberté d'expression se borne à exposer leurs opinions et qu'il est tellement stupide de ne pas y adhérer que leurs opposant ne doivent pas avoir droit à la parole) reçoivent Christine Boutin ce matin. Il est comique de voir que, depuis que Christine défend des idées de gauche, elle est reçue partout, même si ses idées puent la pensée catho bien-pensant.
Toujours est-il, les journalistes de canal ont fini par critiquer l'UMP - et Sarkozi par là même - en citant Jean de la Fontaine : "La loi du plus fort est la meilleure"
Je tiens à rappeler que la critique se porte donc sur le principe même de la démocratie, n'en déplaise à ces journalistes de la pensée unique et de la cohérence limitée.
Personnellement, je trouve que la démocratie étant la dictature de la majorité, elle est néfaste. Mais lorsque la démocratie canalienne est la loi de la minorité qui lui convient, nous passons à la dictature de base du socialiste pur jus : si je suis choisi, j'applique mon programme, sinon je vais dans la rue parce qu'on m'a retiré mon jouet.
3 commentaires
C'est une question de Justice Sociale avant tout.
La démocratie est tellement bafouée et mise à mal qu'elle en a perdu ses vertus d'origine.
De plus d'autres systèmes permettent également d'obtenir une justice impartiale, pensez à la démarchie hayekienne, par exemple.
Aujourd'hui, non seulement la démocratie ne protège pas les pauvres, mais elle est un instrument de leur spoliation, en France et ailleurs.
Ceci car la démocratie se ramène pour beaucoup (p.ex. les socialistes et les conservateurs européens, les néo-conservateurs américains) à de vagues élections, organisées de temps en temps seulement, dont on sait ô combien elles sont manipulables et insatisfaisantes et qui amènenent au pouvoir toujours les mêmes cliques de profiteurs.
Pour se débarrasser de ces entités malfaisantes, il suffirait de revenir simplement aux principes fondateurs de la démocratie, l'Habeas Corpus et les droits naturels, sans même avoir besoin d'aller jusqu'au libertarianisme.
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