16.11.04

Aux sources du mal : le manifeste du PC

A tous ceux qui croient encore en une certaine forme d'humanisme du système communiste, voici les dix propositions du Manifeste du Parti Communiste (autant revenir aux sources du problème)

1. Expropriation de la propriété foncière et affectation de la rente foncière aux dépenses de l'Etat.

2. Impôt fortement progressif.

3. Abolition de l'héritage.

4. Confiscation des biens de tous les émigrés et rebelles.

5. Centralisation du crédit entre les mains de l'Etat, au moyen d'une banque nationale, dont le capital appartiendra à l'Etat et qui jouira d'un monopole exclusif.

6. Centralisation entre les mains de l'Etat de tous les moyens de transport.

7. Multiplication des manufactures nationales et des instruments de production; défrichement des terrains incultes et amélioration des terres cultivées, d'après un plan d'ensemble.

8. Travail obligatoire pour tous; organisation d'armées industrielles, particulièrement pour l'agriculture.

9. Combinaison du travail agricole et du travail industriel; mesures tendant à faire graduellement disparaître la distinction entre la ville et la campagne.

10. Education publique et gratuite de tous les enfants. Abolition du travail des enfants dans les fabriques tel qu'il est pratiqué aujourd'hui. Combinaison de l'éducation avec la production matérielle, etc.

A vous de juger.

Au fait, toute ressemblance avec le système français n'est que pure coïncidence !!!

3 commentaires

Blogger Octavius a écrit...
Pour répondre à Bix :

"Mais je ne vois pas ce qu'il y a de choquant dans la proposition 10, si ce n'est la"Combinaison de l'éducation avec la production matérielle", phrase assez énigmatique. Ça vous choque l'éducation gratuite ? "

Premièrement, il ne s’agit pas d'éducation gratuite mais d'éducation publique et gratuite. Dans les mains des marxistes ça donne ce qu'on peut voir tous les jours (enseignement dogmatique avec pensée unique, endoctrinement et ainsi de suite)
Deuxièmement, la gratuité n'existe pas, il y a forcément un coût (salaire des personnes, coût des investissements et des marchandises utilisées) donc, le coût n'est que reporté sur d'autres acteurs. Il n'y a plus de lien entre le service et le coût, le client devient usager subissant les bons vouloirs d'une administration.
Troisièmement, l'abolition du travail des enfants est une bonne chose en elle-même, s'il n'y avait l'ajout de "tel qu'il est pratiqué aujourd'hui" qui permet toutes les outrances.
Et, enfin, il suffit de voir ce que ça donne lorsque c'est mis en pratique.

"Les impôts fortement progressifs ne me dérangent pas non plus"
C'est juste un moyen de pratiquer l'égalitarisme et de dissocier travail et salaire. Un tel système n'est que poudre aux yeux pour clientélisme politique.

"vous croyez vraiment qu'aujourd'hui en France, voire en Europe, des gens veulent appliquer ce programme ?"
Relisez les propositions de l'extrême gauche qui est très clairement axée sur ces principes et celles du PS ou des écolos dans lesquelles ces 10 principes apparaissent en filigrane
à 8:48 AM
 
Blogger jabial a écrit...
Rien n'est jamais gratuit. Il faut toujours que quelqu'un paie. Ainsi, "l'éducation gratuite", ça veut dire que certaines personnes seront obligés de travailler plus pour maintenir leur niveau de vie, parce qu'on le fait de financer l'éducation de personnes qu'elles ne connaissent même pas sert à justifier le racket dont ils sont l'objet.

Alors, oui, l'éducation gratuite, ça me choque.

Quant à l'impôt progressif (à ne pas confondre avec l'impôt proportionnel qui peut avoir un plancher pour les revenus les plus bas, et qui constitue déja une forme de redistribution), il s'agit évidemment de punir par une amende ceux dont la valeur du travail dépasse un certain seuil, que j'appellerai "seuil de jalousie", ce qui correspond précisément et exactement à la réalité.

Alors, effectivement, ça me choque.
à 6:17 PM
 
Blogger Sous-Commandant Marco a écrit...
Au journal de 13h de France 2, il y avait un débat "pour ou contre la haute technologie à l'école". La représentante de je ne sais plus quel syndicat, opposée à l'utilisation du tableau électronique, a proféré quelques banalités syndicales: "il faut investir plus dans l'humain". Elle a aussi employé un certain terme pour décrire l'éducation des élèves: "il s'agit aussi d'élever les élèves". Elle utilisait peut-être "élever" dans le sens de "placer plus haut", mais j'ai pensé à élevage en batterie ou à "éduquer au sein d'une famille". Je sais, je vois le mal partout mais cela m'a fait penser à un article récent:

http://www.inegalites.org/article.php3?id_article=259

Cela cadre d'ailleurs avec le point 3 du Manifeste du Parti Communiste.
à 12:41 AM
 

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