Hypocrisie du droit d'auteur mode SACEM
Depuis quelques temps, la grande mode télévisuelle est de dénoncer les méchants vilains pas beaux qui mettent des fichiers MP3 à disposition sur internet sans payer de droits d'auteurs. Avec ce phénomène, nous pouvons être certains que la production musicale va s'écrouler.Bref, heureusement la SACEM veille au grain et offre à nos exceptions culturelles nationales de quoi survivre dans ce monde de brutes.
Mais, voilà, en quel honneur Patrick Hernandez doit continuer à toucher de l'argent à vie, juste pour avoir composé "Born to be alive" ? Certainement parce que la France est un pays où on aime les rentiers. Le passé compte plus que l'avenir.
Lors de mon séjour à Brocéliande, je me suis renseigné auprès du propriétaire de la chambre d'hôte sur ses relations avec la SACEM. Et voilà ce que ça donne : il paye un forfait périodique permettant de passer de la musique a ses clients. Il paye, mais ne fournit aucune information sur le contenu de ce qu'il passe, ni sur le nombre de clients à qui il le passe. Le forfait est toujours le même, qu'il passe les Stones ou une oeuvre libre de droits, qu'il ait 15 ou 90 clients dans le mois.
Alors, comment la SACEM fait-elle pour répartir les fonds ainsi volés ?
Grosse hypocrisie que de prétendre que la SACEM permet aux auteurs et compositeurs de toucher leurs droits, étant donné qu'elle n'en connaît même pas l'étendue.
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