Les dessous de la coopération internationale
Grâce à cet article de Bill Walker, trouvé sur le site de L. Rockwell, un peu plus de clarté sur l'aide internationale, en l'occurrence américaine, se fait aux yeux du lecteur intéressé par cette question. Tous les milliards qui ont été engloutis dans ces programmes d'aide sont évidemment perdus pour le contribuable. Surtout, les pays destinataires n'ont pas prospéré grâce à ces subventions (dont l'exemple le plus connu reste le trop célébréAussi remarquable est la critique adressée par l'auteur à ceux qui estiment que ces aides évitent le basculement des pays concernés dans le giron totalitaire. Il fournit à cet effet une liste éloquente de dictateurs - de gauche comme de droite - que le gouvernement US a grassement stipendiés.
De cette dernière remarque, je tire cette conclusion: la meilleure façon de contribuer - au sens non imposable du terme, s'entend - au renversement des tyrans ne consisterait-elle pas, tout d'abord, à cesser de les subventionner avec l'argent extorqué aux contribuables occidentaux?
4 commentaires
Ce serait une excellente idée, c'est le moins qu'on puisse dire. Et paradoxalement, je suis fortement favorable à ce que les dettes crées par un gouvernement dictatorial soient abolies lors de son renversement - car il est parfaitement anormal que les victimes d'un criminel aient à payer ses dettes.
Ce qui est sûr, en revanche, c'est que les éléments mis en exergue par notre ami peuvent conduire à une telle conclusion, si on est manichéen, bien sûr, ce qui n'est pas le cas de Ronnie!
Il semble que tu n'aies pas compris que le but de ce post était de montrer l'imbécillité des aides étatiques, censées favoriser "le développement et le progrès". Laes seules choses qu'elles favorisent, ce sont le chaos économique et la restriction de la liberté.
Ta dernière remarque montre bien que les obsessionnels de l'anti-"antiaméricanisme" sont moins motivés par la défense du libéralisme que par celle de la politique US.
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