25.4.05

Les employés satisfaits

Le MEDEF, le quasi parti politique des gens qui se prennent pour des entrepreneurs, a d'ores et déjà complètement perdu de vue ce qui faisait la richesse d'une entreprise; nous en avions parlé à l'occasion d'un précédent billet sur ce blog, au sujet de la candidature du fonctionnaire Mer et du frère de l'actuel président de l'UMP, à la présidence du MEDEF.

Pendant ce temps-là, de l'autre côté de l'Atlantique aux USA (qui n'est pas non plus un paradis libéral, même si beaucoup de choses s'en approchent un peu dans ce pays), on réfléchit sur la notion d'entreprise où il fait bon travailler. On s'intéresse à l'homme, l'humain, pas à l'entreprise.

Et qu'est-ce qu'on découvre? Le blog BusinessPundit nous détaille cette approche:
Stocks of the public companies on FORTUNE’s “100 Best Companies to Work for” list produced more than 3 times the gains of the broad market over the last seven years, according to a study released by Great Place to Work Institute and Russell Investment Group. The study suggests a strong link between workplace culture and a business’s financial performance. [...] The study found that the “100 Best” portfolio, adjusted annually to reflect changes to the list between 1998 and 2004, provided a cumulative return of 176%, compared with lesser gains of 42% for the Russell 3000 and 39% by the S&P 500.
Ainsi, avoir des employés heureux permettrait d'obtenir des performances financières largement supérieures à la moyenne.
Mais pourtant, les mandarins du MEDEF continuent à parler d'entreprise, d'entreprise, et encore d'entreprise, alors qu'ils devraient parler d'entrepreunariat, de l'homme quoi!

Cette vision est cynique, mais tout le monde s'y retrouve. Que demande le peuple? D'être heureux, c'est tout!