25.1.07

L'Injustice fiscale

Les élections françaises approchant, plusieurs débats télévisés commencent à aborder la question fiscale. La plupart des représentants politiques et associatifs ne se lassent pas de vitupérer "ces richards qui viennent pleurer alors que l'impôt progressif ne représente qu'un faible pourcentage des recettes fiscales !". Naturellement, ces messieurs-dames se placent du point de vue de l'État et non de ses victimes qui se font racketter... Or, pour ces dernières, ce ne sont pas quelques unités de pourcents de leurs revenus qui s'en vont, mais au moins dix ou quinze fois plus ! C'est le principe même de l'impôt progressif, totalement discriminatoire (trouverait-on normal qu'un boulanger fasse payer plus cher le même pain à un P-DG qu'à un salarié?) - auquel les socialistes ont ajouté dans les années 80 le tout aussi détestable et spoliateur ISF (mieux connu comme "impôt de socialisation de la fortune") - que tout libéral doit condamner. On retrouve chez les défenseurs de la progressivité fiscale (synonyme de régression civilisationnelle) les arguments socialo-démocratiques classiques tentant de justifier l'oppression de gens appartenant à une minorité et laissant entendre que leur rendre justice n'est pas prioritaire, voire constituerait une odieuse trahison envers la patrrrrrrrrrrie en danger.

L'impôt progressif sur le revenu ne représentant effectivement qu'un pourcentage faible (environ 20%, si j'en crois ces données) des rentrées fiscales en France (constat que généralisait déjà Hayek dans sa Constitution de la liberté), il serait aisé de l'abolir d'un trait de plume. Par conséquent, le refus de le supprimer n'a rien à voir avec la peur d'un "bain de sang" social, mais est uniquement fonction de l'idéologie égalitariste haïssant les producteurs de richesse.

Ceux qui raillent aujourd'hui l'exil fiscal de Johnny sont en réalité des veaux bêlants toujours prêts à gueuler leur "envie d'avoir toujours envie"...

2 commentaires

Blogger Koko a écrit...
On en revient toujours à l'envie. L'envie est vraiment le grand moteur socialiste. L'envie de faire mal, la cruauté.
à 9:12 PM
 
Blogger RonnieHayek a écrit...
Qui est obsédé par le fric, sinon les gars dans ton genre qui, précisément, veulent toujours en confisquer plus aux riches ?
à 11:43 AM
 

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