Le grand perdant dans le futur gouvernement ?
Alors que le centre-droit flamand pourrait saisir la chance qui lui est offerte de pouvoir former un gouvernement sans PS, voilà que ses délégués – en jouant la carte maximaliste - font tout pour dégoûter les négociateurs francophones sociaux-chrétiens et « libéraux »... comme s’il s’agissait pour le cartel CD&V/NVA et le VLD de faire des œillades au PS, puisque sans sa participation, la majorité des deux tiers est impossible à atteindre. Et sans cette majorité, pas de nouveau grand bond en avant vers le confédéralisme.En bref, je crains que leur nationalisme étriqué (ô pléonasme) ne pousse les partis flamands à inviter le PS dans la future majorité – au prix, peut-être du retrait du MR (qui ferait un mauvais calcul en s’embarquant dans une tripartite). Il est clair que le refus de l'État-PS manifesté verbalement par le centre-droit flamand n'est pas autre chose que de la rhétorique électorale. Si ces messieurs ont besoin des socialistes francophones pour régionaliser encore davantage, ils n'hésiteront pas à les appeler. Les rouges ont été de toutes les réformes institutionnelles visant à démembrer le pouvoir central, pourquoi s'abstiendraient-ils cette (ultime ?) fois ?
Adepte du double langage, Di Rupo prétendait naguère s’inquiéter de la « régionalisation à tout crin », présente dans la note Leterme. En réalité, il sait bien qu’elle consoliderait encore plus le pouvoir socialiste en Wallonie. Au demeurant, les plus fervents régionalistes wallons ont toujours été, pour l’essentiel, des socialistes purs et durs. Surtout, le « sourire au socialisme entre les dents » ne tient pas à risquer de voir son autorité contestée par ses troupes, peu désireuses de passer les prochaines années dans l’opposition fédérale.
Pour le dire clairement, je ne suis décidément pas certain que la régionalisation et communautarisation de la Belgique constituent un gain de liberté. Ce processus n’a-t-il pas rendu les socialistes francophones plus puissants qu’ils ne l’ont jamais été ? Les partis flamands, guidés par leur nationalisme, se contrefichent que la Wallonie et Bruxelles s’enfoncent dans le collectivisme et le naufrage économique, du moment qu’ils peuvent continuer leur longue marche vers l’autonomie nordiste.
Loin de la rupture annoncée, ne risquons-nous donc pas plutôt d’assister à une poursuite de l’omnipotence socialiste ?
29 commentaires
On verra ce qu'on verra au cours des prochains jours (semaines), mais j'ai un mauvais pressentiment.
Il est donc clair: aujourd'hui les régions gaspillent touts les taxes qui sont payés pour des dépenses féderales (les pensions, les sécu sociale, ...)
Une scission de la Belgique serait une très bonne chose pour la Wallonie, qui pourrait devenir une deuxième Luxembourg. La fin de la Belgique sera la fin de l'état PS, parce les Flamands ne paieront plus pour l'état de providence au Sud.
Economistes Spolaore et Alesina ont prouvé que les états qui sont petits sont aussi plus riches que les grands:
http://mitpress.mit.edu/catalog/item/default.asp?tid=9931&ttype=2
En fait il serait une bonne idée d'aussi avoir la scission de l'Allemagne, de l'Italie, du Royaume Unie, de l'Espagne, et ... horesco referens ... de la France...
De deux choses l'une; ou tu es indépendantiste flamand, et alors le futur de la Walbanie et de Bruxelles ne te concerne en rien et tu ferais mieux de t'abstenir, ou tu es partisan de l'état Belgique version "light" (au sens ou l'étatisme hyper-calorique à la belge se sera déplacé totalement vers les régions et communautés) et alors tu ferais bien de te faire examiner le ciboulot si tu crois que nous (dans le sens "nous francophones et Flamands") avons intérêt à ce que le PS devienne encore plus puissant qu'il ne l'est aujourd'hui. Bravo d'ailleurs si tu parviens à trouver une quelconque logique autre que politicienne dans le méga-bordel que sont les institutions belges et que les propositions de Leterme rendraient plus bordélique encore. Si réellement on voulait faire du "beter bestuur", il faudrait recommencer à zéro et en veillant à ce que ça n'implique pas une démultiplication exponentielle du nombre de fonctionnaires et administrations.
Regardez: sauf le Canada et l'Hollande sont plus grand que la Belgique, non?
Les Etats-Unis sont basés sur une culture de liberté, mais aussi sur décentralisation (historiquement). C'est un pays exceptionnel, avec une culture supérieure, d'ailleurs.
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_GDP_(PPP)_per_capita
1 Luxembourg 80,471 2005
2 Ireland 44,087 2005
3 Norway 43,574 2005
4 United States 43,444 2005
5 Iceland 40,277 2005
— Hong Kong, S.A.R., China 38,127 2005
6 Switzerland 37,369 2005
7 Denmark 36,549 2005
8 Austria 36,031 2005
9 Canada 35,494 2005
10 Netherlands 35,078 2005
@Melodius: Comme j'ai dit: la fin de la Belgique sera la fin de l'état PS, parce les Flamands ne paieront plus pour l'état de providence au Sud. Comme la Slovakie, la Wallonie peut en profiter. C'est quand même juste?
Ouin, ouin, les vilains égoïstes...
Quant à l'exemple des Etats-Unis, c'est lui qui n'est pas bon. Contrairement aux USA, la Belgique fut un Etat unitaire, qui s'est ensuite décomposé en sous-entités. Je passe sur le fait que vous considériez la république nord-américaine comme le havre de liberté qu'elle a pourtant cessé d'être et sur votre apparente ignorance qu'elle se centralise de plus en plus.
En fait, les nationalistes ne sont pas contre la centralisation (le mouvement flamand est très jacobin à cet égard), mais contre le pouvoir central exercé par l'Etat dont ils veulent se séparer, tout simplement. En résumé, c'est la micro-centralisation qui a leurs faveurs.
Le PS n'aurait pas la position de force qu'il a aujourd'hui si les Flamands ne l'avaient pas financé pour faire passer leur programme institutionnel. Si ça bloque aujourd'hui, c'est que les partis flamands n'ont pas en face des gens qui dépendent à 400% du clientélisme politique et qu'on peut donc facilement corrompre pour obtenir ce qu'on veut. D'où la rage flamande d'ailleurs, et la volonté à peine cachée de ramener Elio à la table de négociations.
Nous aussi avons le droit d'être égoïstes. Mon égoïsme est que je refuse de sacrifier Bruxelles et la Wallonie au PS pour que les politiciens flamands puissent gérer leur domaine comme ils l'entendent et en nous laissant avec les merdes qu'ils ont contribué à créer bien plus que l'électeur bruxellois ou wallon de base.
La wallonie vit au dessus de ses moyens, au crochet de la région flamande. J'ai malheureusement le sentiment que tant que les flamands (ces méchants égoïstes) continueront a boucher le trou du budget, le wallon ne se remettra pas en question.
Il faut un électrochoc pour renverser la situation et celui-ci serait peutêtre la séparation de la Belgique ?
Ensuite, je tiens quand même à signaler que la majorité des électeurs francophones ne votent pas pour le PS, et que depuis qu'on sonde également pour savoir quel est le parti que les gens détestent le plus, le PS trône loin devant les autres.
Donc oui, les Jean-Luc Dehaene et autres Verhofstadt ont une responsabilité bien plus grande que l'électeur francophone lambda pour la position de force dont bénéficie le PS.
Quant à l'électrochoc, je me passerais volontiers de celui qui verra le PS aux commandes et en mesure de foutre en l'air ce qui tient encore sous prétexte de "faire payer la crise aux riches". Je comprends parfaitement le contribuable flamand qui en a marre de voir où passent ses sous - et soit dit en passant, ils ne passent pas qu'en Wallonie - mais je suis contribuable aussi et je ne tiens pas à vivre dans une dictature socialiste. Donc si j'ai à choisir entre faire plaisir au contribuable flamand (un peu) à la classe politique flamande (beaucoup) en me faisant ramonner par Elio et sa bande, le choix est vite fait, c'est "nee bedankt".
Si c'est égoïste, j'assume.
Moi ce que je veux, c'est que 1/ on dise clairement ce qu'on veut - et jusqu'à présent il n'y a que la NVA qui est honnête et 2/ qu'en fonction du résultat, on prenne des décisions rationnelles, plutôt que de pondre un énnième brol à la belge.
Leterme est sincère. Il n'a pas d'agenda caché. Il est peut-être convaincu que ce pays est sans avenir, mais soit il ne vas pas au bout de son raisonnement, soit il ne le peut pas, parce que son parti n'est pas mûr. Dans le premier cas, c'est plus de la timidité ou de la prudence que de l'hypocrisie. Dans le second, c'est une forme d'hypocrisie politique très courante.
Ton analyse me semble juste mais unijambiste; à partir du constat commun que le fédéralisme à la belge ne fonctionne pas, on peut certes plaider pour l'éclatement de la fédération, mais on peut aussi décider de reprendre tout à zéro et de donner à la Belgique des institutions qui fonctionnent plutôt que "d'avancer" par plics et par plocs en fonction des difficultés politiques du moment et des desiderata d'une classe politique pourrie jusqu'à la moelle.
Personnellement, je suis assez agnostique dans cette discussion, parce que je crois que la Belgique telle qu'elle existe réellement (par opposition à l'image de boîte de biscuits De Beukelaer qu'ont la plupart des francophones) profite surtout à la Flandre, ce qui est très bien, mais nuit à Bruxelles et à la Wallonie, ce qui est nettement moins bien. Et si les propositions de Leterme sont adoptées, ce sera pire encore. Je ne suis donc pas anti-belge, loin de là, mais je ne suis pas belge à tout prix.
Tu as bien sûr théoriquement raison, mais je suis convaincu que cette option-là (repartir de zéro) est utopique. Pour faire bref: il est trop tard. Moi-même j'y ai longtemps cru mais je me rends à l'évidence. Même si on éliminait tous les points qui fâchent entre les deux "communautés", il reste que les multiples gouvernements ont goûté au pouvoir, et qu'il ne le lâcheront pas. L'Etat fédéral a été tellement mal construit qu'il ne pouvait d'ailleurs en être autrement.
Tu as toi-même mentionné *le* facteur qui rend ta solution uimpossible à réaliser : une classe politique corrompue est bien incapable de se remettre en question au point de reconstruire de A à Z un Etat équilibré. Il n'y a pas de Sarkozy en Belgique (et encore, on ne sait pas s'il va réussir, le Sarkozy).
Je suis tout à fait d'accord quand tu parles de pénibles avancées par plics et par plocs. C'est malheureusement tout ce qu'on peut espérer de la classe politique. Personnellement j'attends que les derniers rêveurs de part et d'autre de la frontière linguistique se réveillent et donnent leur aval aux politiques pour qu'ils négocient la fin.
Je suis donc un séparatiste, mais pragmatique. Je veux la séparation parce qu'il est impossible de faire fonctionner correctement cette machine hoquetante, pleine de tuyaux et de fils, qu'est devenue la Belgique. Ca aurait peut-être pu marcher à une certaine époque, si on avait fait les bons choix. Maintenant ce n'est plus possible. Arrêtons les frais.
Si on examine les choses froidement, la certitude c'est qu'aujourd'hui en "Flandre belge" l'économie tourne à plein rendement (ce qui relativise quand même sérieusement le discours habituel sur la Flandre bridée par la Wallonie) tandis qu'une scission est génératrice d'incertitudes économiques, notamment quant à l'attitude des multinationales qui sont tellement importantes pour l'économie flamande. De plus, il ne faudra pas faire les cons avec Bruxelles, qui est le moteur économique de ce pays. Certes, la Walbanie restera en crise, mais après tout on ne va déporter les habitants d'Ostende à Tcharlerwè, donc ils s'en foutent. Quel politicien flamand voudra prendre le risque de provoquer une crise économique pour le plaisir d'être indépendant, sachant qui plus est que la majorité de l'opinion flamande a une vision essentiellement pragmatique du futur de la Belgique ? D'ailleurs, tu auras certainement remarqué que le discours nationaliste se marginalise de plus en plus en Flandre. Si les Flamands ont voté "communautaire", c'est parce qu'ils ont été convaincus par un argumentaire économique, et non par de la propagande nationaliste à la Pélerinage de l'Yser. S'il apparait que les lendemains radieux de l'indépendance se font attendre, cet électorat se retournera plus vite qu'il ne faut pour le dire contre ses "leaders".
Or donc et sachant cela, la réalité est que le seul parti francophone qui peut se permettre et qui a intérêt à céder aux exigences des partis flamands est le PS, et que le PS n'est pas en mesure aujourd'hui d'imposer son point de vue aux autres partis. Donc on va jouer à "je te tiens, tu me tiens par la barbichette" et in fine le bluff du CD&V-NVA et du VLD ne fonctionnera pas, parce qu'ils ne feront pas éclater le pays et tout le monde le sait. Si ce pays éclate, ce sera parce que les Francophones le voudront, et non sur décision flamande.
Mon pronostic à court terme est donc que Leterme va pouvoir rouler son programme serré-serré et se le caler bien profond quelque part, if you pardon my French. Et c'est bien fait pour lui, ça lui apprendra à réfléchir avant d'ouvrir sa grande jatte.
Mais je ne suis pas certain que le PS ne refasse pas malgré tout son retard d'ici aux élections régionales de 2009. Epaulé par le CDH, il pourra alors continuer à maintenir la Wallonie dans son état actuel.
En cas de séparation par contre, et même si le PS reste au pouvoir, il DEVRA se remettre en question et revoir sa façon de gérer le pays. Sinon , sans aides flamandes, la chute de la Wallonie s'accélérera et la situation deviendra invivable.
Je pense (maleureusement) que vu notre système électoral, il est plus réaliste d'espérer que le PS se modernise que de souhaiter gouverner sans lui.
J'espère me tromper ;-)
Ce que tu dis là, cest surtout ce que pensait la vieille génération politique précédente (Maertens, Eyskens). Moi je perçois une confiance grandissante dans les capacités de la Flandre à s'en sortir seule s'il le faut, même si elle n’est pas assez forte pour motiver les politiques à tenter le coup. Donc ça ne joue pas trop à mon avis. Mais il est clair que la scission reste un risque et qu’aucun politique n’aime le risque.
Par contre, et ça je crois que ce n'est pas assez perçu chez les francos, il y a en Flandre une inquiétude sur l'avenir de l'économie flamande, même dans le contexte belge. L’économie tourne à plein régime, oui, mais ce ne sera pas éternel. Le recul de l'automobile, les plaintes des PME flamandes (UNIZO), le vieillissement tout proche, on réfléchit bcp à tout ça en Flandre. Pour moi, les revendications communautaires actuelles (BHV excepté, ça c’est vraiment symbolique) sont *surtout* motivées par un désir d'agir maintenant pour éviter un recul économique plus tard. Ces réformes, les partis flamands – en ordre dispersé bien entendu - ont tenté de les réaliser au niveau belge ces 8 dernières années. Et ils ont été frustrés (cf. Frank Vandenbroucke avec la sécu) de ne pas pouvoir y parvenir (à cause du PS essentiellement). Et puis des voix ont commencé à s’élever ici et là pour dire que si on veut garantir l’avenir, il faut le faire dans le cadre flamand sans passer par la case « compromis avec les francophones ».
Donc pour résumer, ce n’est pas tant que la Flandre se sent freinée économiquement par la Wallonie, c’est qu’elle se sent bridée dans sa capacité à préparer l’avenir. Les transferts en soi ne sont pas déterminants. Ce qui tue, c’est la combinaison des transferts et du refus de toute réforme sérieuse.
Le nationalisme flamand n’est pas sur le recul. Electoralement, il pèse 30%, je ne sais pas si c’est déjà arrivé. Mais je te suis en partie, car je crois qu’il n’est plus le moteur principal du vote communautaire. C’est surtout le pragmatique « régionalisons pour contourner le blocage wallon » qui a joué. Ce qui se marginalise, c’est le nationalisme romantique tendance pélérinage de l’Yser. Ca, ça devient vraiment ringard. Un nationalisme à la De Wever a encore de l’avenir (mais le gaillard a commis quelques bourdes) je pense.
Tout à fait d’accord que le PS est le seul parti susceptible de céder aux exigences flamandes. Il n’a pas la main. Et Leterme ne peut avaler ses promesses aux flamands. Il doit au moins obtenir la scission de BHV (sans rattachement des commuens à facilités) sinon il est cuit. Je crois donc qu’on va droit au clash.
Plus généralement, il me semble que l'on sousestime le ras-le-bol des Francophones et la possibilité très réelle que la réponse au prochain oukase soit "chiche !" En fait, à mon sens les joueurs les plus intéressants en ce moment sont De Wever et Maingain, qui ont cet avantage sur les autres d'avoir réfléchi à ce qu'ils veulent au plan communautaire. Et je trouve révélateur que Maingain soit plus partisan du 2/3 que ne l'est De Wever.
Je suis par ailleurs curieux de voir si les partis flamands vont essayer de faire passer la scission de BHV au parlement - et donc dynamiter le modèle belge. On verra à ce moment-là qui a quoi dans le ventre.
Je crois que si (pour moi c'est une certitude) la Belgique éclate, cela facilitera tout de même la négociation dans le sens où il y aura alors plus de marge pour le jeu du donnant-donnant. Un exemple au hasard : BHV peut être "acheté" par les flamands en échange de la reprise d'une part plus importante de la dette publique.
Reynders est le plus fin stratège autour de la table, mais il surestime la marge de manoeuvre des flamands. La nuit est passée. Rien n'est résolu. Leterme n'a rien cédé.
Moi c'est le personnage de Maingain qui me fascine le plus. Dewever on sait quel est son objectif final et on connaît sa stratégie (les petits pas). Mais Maingain? Quel est son objectif final? Que va-t-il faire si on va au grand clash? Quel est son plan en cas d'éclatement du pays?
Ce serait rigolo, je ne dis pas : on aurait d'une part la Wallonie monolingue et de l'autre la Flandre bilingue, et encore, on n'a même pas abordé Bruxelles dont le potentiel comique est plus vaste encore. Et attention, ce dont on cause c'est en réalité de nouveaux "transferts", mais énormes et ultra-visibles. Le Flamand de base pourra à bon droit se demander en quoi tout cela diffère de la Belgique à peine disparue.
Moi je crois que plupart des Flamands se moquent pas mal de BHV et de Bruxelles; leur portefeuille par contre, et je serais le dernier à les en blâmer, ils ne s'en moquent pas du tout.
Pour BXL, nous en avons déjà discuté ailleurs. Et oui, ce n'est pas vraiment capital pour les flamands. Il y a 20 ans oui, mais maintenant bcp moins. Mais ça pourrait changer quand on se rendra compte que BXL peut sérieusement gêner la Flandre et inversément.
Bon, assez ricané, quels sont vos pronostics ? Moi j'hasarde prudemment le Grand Bleu, j'ai nommé Guy Verhofstadt.
En tous cas, j'espère bien qu'Albert ne fera pas la connerie de nous ressortir Gros Lou, il est très bien où il est Gros Lou, qu'il y reste !
Melodius> désolé je ne suis pas Nicolas R. , je suis juste un lecteur de ce blog intéressant :-).
Vu l'électorat du PS justement, je doute qu'on puisse un jour l'abattre. Peutêtre si on lui coupe les vivres mais ce sera long. A court terme, je doute qu'on puisse s'en débarasser...
Mais, moi-même n'est pas un séperatist.
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