Un spectre hante Bruxelles...
Après avoir dédié une allée à Rosa Luxembourg, les socialo-progressistes de la Ville de Bruxelles ont célébré ce mardi le grand-père du goulag. En effet, voilà que la Grand-Place est désormais souillée par une plaque commémorant le séjour de Karl Marx dans notre belle capitale.En rendant hommage au théoricien du communisme moderne, le parti socialiste a clairement montré, pour qui en doutait, son appartenance ferme et résolue au camp totalitaire. Évidemment, pour faire avaler la pilule, la gauche s’adonne à son loisir préféré : l’euphémisation de l’horreur communiste.
Déjà par sa pratique quotidienne, le PS avait versé son obole aux héritiers avoués et directs du vieux Karl en s’inspirant des vieilles recettes qui avaient fait florès au sein des divers partis communistes du monde entier : une fois qu’ils ne pouvaient plus nier leurs forfaitures, les communistes faisaient amende honorable (p. ex. rapport Khroutchev, dans lequel «L’Humanité», quotidien si mal nommé, dénonça un «faux grossier») - tout en accusant, évidemment, le capitalisme d’être le premier fautif de leurs propres turpitudes - avant de prétexter de cet acte de contrition «sincère» pour asservir plus efficacement leurs prochains (ex : la répression des insurrections à Budapest et Prague). Regardez ce qu’il se passe alors que les affaires impliquant le PS continuent de déferler : il a suffi que son président jure la main sur le cœur que la triche c’est du passé, pour qu’il continue de distribuer les cartes dans le but de perpétuer l’emprise de son parti sur le Sud du royaume !
Notons que, pendant ce temps, le très à gauche Centre d’Action laïque fait campagne, à l’approche des élections communales, pour promouvoir la « démocratie » contre... le « retour du fascisme ». Or quelle est la sincérité antitotalitaire de ces propagandistes psittaciques qui font leur miel du marxisme le plus faisandé (pardon pour ce pléonasme), cultivent le tout-à-l’Etat, et continuent donc de considérer comme respectable le communisme, idéologie responsable de 100 millions de morts ?
Encore une fois, c’est une classique politique de diversion à la sauce Komintern, visant à éviter que le bon peuple s’intéresse de trop près au caractère liberticide et corrompu du parti socialiste.
1 commentaires
;-)
Enregistrer un commentaire