31.5.05

Et on prétend la droite française "libérale"

Vous lirez ici une proposition de JL Debré prouvant une fois de plus que la droite française n'a rien de libérale.


28.5.05

Nouvelle vague de répression au Zimbabwe

Un habitant du Zimbabwe vient de me faire parvenir cette lettre.


26.5.05

Quel chaos !!!

L'argument de base du constructivisme socialiste est que plus un système est complexe plus il est efficace et sure de l'organiser par le haut, en s'appuyant sur une institution centrale.

La théorie du chaos nous dit un peu l'inverse, en observant la complexité des interactions réciproques entre tous les acteurs de la société, permettant de gérer au mieux la complexité.

Alors, quelle théorie est-elle dans le vrai ? Comment croire encore que le constructivisme utilisé comme modèle d'organisation par les autorités communistes polonaises des années 80 pour réussir à mettre en place un système de pénurie généralisée peut être supérieur au chaos expliquant qu'une ville comme New-York est toujours achalandée correctement.

Une nouvelle expérience récente m'a amusé. Un chercheur a mis en place un système décentralisé pour gérer les feux tricolores. Chaque feu gérant indépendemment son cycle en fonction de la quantité de véhicules en attente. Sans aucune coordinnation. Le résultat est que le chaos du système décentralisé permet d'améliorer de 30 % les résultats. Baisse en moyenne de 30 % du temps de trajet. Imaginez maintenant que nos génies constructivistes deviennent enfin réalistes. Moins de pollution, moins de stress, meilleures performances.

Mais non, ce n'est pas possible, aucun système complexe ne peut marcher sans la main visible de l'Etat.


25.5.05

Ange

Ange sort son nouvel album intitulé ?.

Aussi bon, voire meilleur encore, que CULINAIRE LINGUS. C'est pas peu dire.

Pour plus d'infos, allez sur ce site.


23.5.05

Amis libéraux, préparez vous au pire ...

C'est officiel, la répression du libéralisme par le pouvoir en place a commencé en France.


19.5.05

Politiciens flamands: toujours plus jacobins !

Si la Wallonie est notoirement gangrénée par le socialisme mortifère, la Flandre continue, pour sa part, à dériver vers le jacobinisme le plus outrancier... dont les Bruxellois font les frais. Subissant déjà le bilan désastreux de l'interventionnisme économique des politiciens locaux de tout bord, qui n'ont rien à envier à leurs collègues wallons, elle doit affronter désormais les assauts du gouvernement flamand qui veut accroître son influence sur la capitale de notre royaume fritier (copyright mon excellent ami Constantin).

A la suite de leur déconvenue de n'avoir pu scinder l'arrondissement Bruxelles-Hal-Vilvoorde (question presque aussi incompréhensible pour un esprit raisonnablement informé et éclairé que le serait la traduction en volapük du traité en vue de la Constitution européenne), les partis gouvernant la Région flamande - socialiste, nationaliste, "libéral" et social-chrétien - ont décidé d'affirmer avec encore plus de véhémence qu'avant ce qu'ils estiment être le caractère flamand de Bruxelles.

Il s'agit, ainsi, pour eux de durcir leur législation linguistique ultraprotectionniste, de créer un service d'aide médicale urgente à destination unique des Flamands de Bruxelles, de développer de nouvelles politiques dépensières par le biais du Brusselsfonds, ou encore d'exiger un certificat de flamandéité aux futurs locataires de logements sociaux gérés par les sociétés flamandes.

Bref, entre le socialisme des copains et des coquins à la sauce francophone et le national-collectivisme made in Vlaanderen, le Bruxellois n'a plus qu'un choix à faire: opter sans tarder pour l'universalisme libéral.


17.5.05

Copie Privée

A tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à la copie privée, lisez cet article dans le Figa-Eco de ce jour (en page X du cahier saumon).

La partie la plus significative est la suivante :

Ce bouleversement du droit d'auteur impliquerait que ce soit aux magistrats que reviendrait la tâche délicate de fixer à combien s'élèvent les préjudices subis par les ayants droit pour les copies illégales. Un système qui ne laisse guère de place à la copie privée, alors qu'il s'agit d'une pratique légale reconnue par la loi Lang sur la communication de 1985. Une utilisation efficace des DRM par les producteurs de musique comme de cinéma sur leurs oeuvres réduirait considérablement le nombre de copies dites illégales. Après quelques années de ce régime, le nombre de fichiers illégaux serait proche de zéro exactement comme le montant du préjudice que les industriels auraient à verser aux ayants droit.


En fin de compte, la copie privée perdrait son caractère libertaire pour devenir une pratique encadrée dont les limites seraient décidées par les ayants droit, et plus particulièrement les producteurs. Avec à la clef pour ces derniers une meilleure rétribution sur chaque oeuvre vendue. En effet, un CD vendu dans le commerce rapporte quatorze fois plus à son producteur que sa copie par le truchement de la commission d'Albis. Le calcul est vite fait pour les maisons de disques. Et il ferait aussi le bonheur des industriels qui verraient ainsi la fin d'une taxe qui pénalise le marché français des DVD, CD et des baladeurs numériques. Le rendez-vous est pris pour le mois de juin.

A bon entendeur...


Reporter Sans Frontière

Comme tous les ans, RSF a sorti un superbe album de photos (cette année, il s'agit des oeuvres de Jeanloup Sieff).

Vous pouvez le commander ici : http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=153.


Solidarité Pentecôtière

J'ai été ravi d'apprendre hier, lors de ma journée d'esclavage, que la solidarité du personnel de la RATP envers les personnes agées et les handicapés avait permis aux salariés solidaires acceptant de travailler de toucher une prime exceptionnelle de 100 € (contre 15 € pour le travail du week-end !).

Après le commerce équitable, l'hypocrisie solidaire !


Créativité fiscale

La Fast Food Tax, en projet dans la ville de Detroit, USA (nous en parlons sur le forum de la communauté libérale francophone, est censée rapporter à terme plusieurs millions de dollars aux villes américaines, elle aura a priori un taux de 2%, qui s'ajoute aux 6% déjà collectés sur les restaurants américains.

En France, gageons que nous en entendrons parler, les justifications sont connues d'avance, que ce soit la lutte contre l'obésité qu'il faut bien financer, ou bien on entendra parler des conditions de travail dans les fast-foods qu'il faudra contrôler, bref les prétextes sont déjà connus.

Les villes de Montgomery et de Baltimore, toujours aux USA, envisagent une taxe sur les communications sans fil, bien que celles-ci soient d'ores et déjà déjà taxées.

Deux enseignements:
  1. Comme tout ce que l'on voit aux USA apparaît quelques mois ou quelques années plus tard en France et en Europe.
  2. Plus il y a des échelons étatiques, plus les citoyens ont de chance de se faire taxer la même chose plusieurs fois. Quid du nouveau super-Etat européen en préparation? Plus de taxes, assurément, sur les carburants, sur les chips, sur les chaussettes, etc...
Les paris sont ouverts, quelle ville française ou belge, par exemple, proposera une telle mesure fiscale?


16.5.05

Manger du chocolat tue !

Authentique : la commission des lois de l'Assemblée vient d'adopter, à la demande de l'UDF, un amendement visant à interdire les cigarettes au chocolat, accusées de subversion auprès de nos têtes blondes.

Ridicule, à quand l'interdiction des Smarties ressemblant bien trop à certains médicaments, le Canada Dry qui ressemble beaucoup trop au Whisky. Et j'en passe.

A continuer comme cela, il sera bientôt interdit d'apprendre à lire, parce que ça pousse à réfléchir, ce qui est extrêmement dangereux pour nos élus de tous genres.


15.5.05

Liberté d'expression

Depuis trois ans, un habitant de la municipalité de Puteaux, dans la région parisienne, fait sur son blog, "Mon Puteaux", une critique virulente, et fort bien documentée, de la gestion de sa municipalité. Une liberté d'expression qui ne semble pas du goût du conseil municipal, qui vient de voter un budget de 27.000 euros puisés dans la poche du contribuable, pour intenter au trouble-fête un procès en diffamation. Si vous souhaitez défendre la liberté d'expression, vous pouvez faire une donation afin d'aider ce sympathique bloggeur à faire face aux frais que ce procès lui occasionne et à défendre ainsi la liberté d'expresssion sur le net.


14.5.05

Parasite et fier de l'être

Ce matin je viens d'entendre à la radio quelque chose qui m'a à la fois choqué et complètement démoralisé concernant l'avenir de ce pays.

Figurez-vous qu'un "gamin" de 26 ans, sur le point de passer son CAPA (diplôme d'avocat), a, sur les conseils de syndicalistes, assigné ses parents en justice en exigeant une pension. Jusque là, rien d'autre qu'un membre d'une secte, retourné contre sa famille par le gourou, et qui fait preuve d'un degré de vilemnie inaccessible à la compréhension de la plupart des criminels qu'on peut rencontrer dans une prison. Je pense que dans ce genre de cas, le placement d'office en institution psychiatrique s'impose.

Mais le juge n'a pas vu les choses comme vous et moi. Loin de le considérer comme un malade ou un pervers, et de lui rappeler qu'il a de la chance que ses parents l'entretenaient encore jusqu'alors, et d'abord d'avoir des parents tout court - ou plus simplement, de lui énoncer la devise des honnêtes gens : "sors-toi les doigts du cul, connard!" - il lui a attribué une pension de 550€ (cinq cent cinquante euros).

Je ne sais plus qui a dit qu'une amende, c'était un impôt qu'on payait quand on avait fait du mal, et qu'un impôt, c'était une amende qu'on payait quand on avait fait du bien ; en l'occurence, cette affaire est tout de même un exemple flagrant de la vertu châtiée et du vice récompensé. Au rythme ou nous allons, il faudra bientôt avoir tué deux ou trois personnes pour qu'on vous reconnaisse des droits.


13.5.05

Lundi de Pentecôte

Outre toutes les réflexions sur le côté esclavagiste du travail forcé ce lundi de Pentecôte (définition d'un travail non rémunéré), ce post rapide concerne les réactions des Français sur le sujet.

Car, lorsqu'on claironne partout haut et fort que le système Français se base sur la solidarité des uns avec les autres (ce qui ressemble plus souvent à la recherche de la solidarité des autres envers soi), on évite de lancer une réaction massive contre une journée de solidarité.

Pacte social pour la solidarité et l'éthique étatique, mon cul !


12.5.05

"Piratage" musical: une petite taloche pour la RIAA

Trouvé via The Big Picture, une réponse de Roger Dannenberg, professeur d'université à Cary Sherman, président de la RIAA (association interprofessionnelle qui défend les intérêts de l'industrie du disque américaine, et non pas de l'industrie de la musique, comme ils le croient). Ce dernier a interpellé les universitaires américains sur la question du "piratage" de musique par les étudiants, en enjoignant les professeurs de faire la morale à leurs élèves sur ce sujet.
En effet, la RIAA se plaint des téléchargements soi-disant massifs depuis les campus américains, en général équipés de très haut débit.

Voici la réponse:

Sherman suggests that universities should remind users of "the necessity of responsible use of network resources." In my computer science class at Carnegie Mellon, "Introduction to Computer Music," I spend a little time doing just that. I teach students how, historically, the major recording labels have dominated the recording industry, refusing to record some of America's greatest artists, including Louis Armstrong. (His first recordings were manufactured by a former piano company in Indiana, which was sued by the major labels of the day for patent infringement.) Mr. Sherman, is this an example of "a climate where creativity is valued" that you are seeking?

My students also learn how the broadcasting industry, dominated by NBC and CBS, ignored recording technology until the NBC monopoly was broken up by the FCC. The innovations in magnetic recording for broadcast introduced by the struggling ABC were a major step forward, enabling the modern recording industry and even modern computer technology. Mr. Sherman, was the monopolistic suppression of innovation the "responsible use of network resources" you are seeking?

Mr. Sherman, you say that stealing "is not OK," and yet I have musician friends who cannot get RIAA members to pay them the royalties they are due. While you are asking universities to address your problems, please don't forget that you too can be a "powerful leader in curbing theft of copyright materials on campus." If you'll stop your members from stealing from my friends, and then study some history, maybe I can help you.

Bravo pour la réponse!


11.5.05

La relativité collectiviste de l'arithmétique générale

Pour continuer sur la lancée des deux posts de notre ami Constantin, laissez-moi vous conter une petite histoire (authentique).

Ayant travaillé quelques mois dans une association para-gouvernementale à chercher la vérité vraie parmi les chiffres représentant l'économie de ma région d'origine, voilà ce qui m'est arrivé au détour d'un chemin.

Mon objectif : triturer les données statistiques dans tous les sens pour prouver qu'une région en déclin était en fait la région d'avenir et moteur de croissance pour toute la nation.

En agrégeant des données statistiques du ministère de l'industrie, je me posais la question stupide "mais, d'où viennent ces informations ?"

En posant la question à un de mes contacts de l'époque (chargé d'étude dudit ministère), je ne savais pas que la réponse finirait de me convaincre du danger de se fier aux statistiques gouvernementales officielles.

Grosso modo, les entreprises se voient obligées de fournir leurs chiffres clés au ministère chaque année. Et, à ma remarque "mais, j'imagine que les responsables des PME estiment avoir autre chose à faire que de donner des données statistiques qui leur sont totalement inutiles, et qu'à ce moment-là, la plupart des données sont pipotées", le chargé d'études (statistiques) m'a répondu (SIC) : "oui, on sait, toutes les entreprises nous pipotent, mais sur la masse, les chiffres s'équilibrent et nous obtenons des ordres de grandeur fiables".

Donc, d'après le ministère de l'industrie, l'agrégation de données fausses donne une statistique gouvernementale officielle réaliste utilisée notamment dans le cadre de la politique industrielle.

Pour tous ceux qui continuent à douter, regarder les déboires récents de l'institut Eurostat sur les informations statistiques fausses que l'institut a produit pendant plusieurs années.


10.5.05

La relativité générale

Si j'ai bien compris le peu qu'on m'a expliqué de la théorie de la relativité générale, il est entre autres choses question du fait que l'écoulement du temps dépend du point de vue de l'observateur. Martin Masse, dans le blog du Québecois Libre, nous en donne une nouvelle preuve. En 1898, le gouvernement des Etats-Unis levait une taxe temporaire pour financer la guerre qu'il mènait alors contre l'Espagne. Cent trente-sept ans plus tard, la taxe "temporaire" est toujours d'application.


9.5.05

Arithmétique collectiviste

Les lecteurs assidus de l'Empire de Constantin se rappelleront peut-être d'anciennes chroniques où je m'intéressais à la maniuplation des chiffres et des concepts par l'Etat afin de justifier son existence ou l'accroissement de son niveau d'intervention. Plus récemment, à l'occasion d'un petit pamphlet j'avais parlé de la manipulation par les économies socialistes européennes des statistiques du chômage afin de masquer les conséquences désastreuses de leur mal-nommées "politiques de l'emploi". Un petit tour sur le site web du gouvernement fédéral belge nous en apprend plus sur les turpitudes statistiques de nos édiles. Voilà ce qui s'y dit sur les dernières révisions de la méthode de comptage pour l'élaboration des statistiques de l'emploi :

"Par contre, le caractère très restrictif de la notion de chômage a été réaffirmé. Pour qu'une personne soit effectivement considérée comme chômeuse, il faut à la fois qu'elle soit sans travail, disponible immédiatement pour travailler et à la recherche active d'un emploi. La recherche active ne pouvant pas se limiter à une simple inscription auprès d'un Service public de l'emploi (SPE). Cette notion très restrictive du chômage correspond mieux à la définition socio-économique et permet de repérer la réserve de main-d'œuvre immédiatement mobilisable. Cette réalité subjective est difficile à prendre en compte dans les fichiers administratifs. Seule l'enquête sur les forces de travail permet de la mesurer. "


Je pense que cela se passe de commentaire.


8.5.05

De Bruno à Jean-Marie ou comment le OUI va honteusement l'emporter

On parle toujours des idées reçues. Mais qui donc les distribue ?
Bruno Masure

L'émission Arrêt sur Images de ce 10 Avril 2005 a fait la démonstration éclatante que la presse, dans son ensemble, s'est lancée dans une opération de propagande en faveur du OUI.

Que les choses soient claires: un idiot me répondra certainement que je crois aux complots, à l'existence d'internationales diverses et variées, ou aux alliances secrètes en vue d'imposer ses vues aux peuple français. Il ne s'agit pas de cela.
On sait déjà depuis de nombreuses années que c'est la porosité des milieux politiques et mediatiques, l'homogénéité sociologique des grandes rédactions de presse française, et l'absence totale de concurrence dans les media de notre pays qui révèlent, en période de grande tension politique et surtout électorale, l'extraordinaire uniformité d'opinion des journalistes français.

Nul complot à chercher: c'est le propre de ceux qui succombent aux idéologies dominantes d'être les premiers à clamer leur indépendance d'esprit. D'ailleurs, on peut observer jour après jour, pour des choses qui nous occupent plus particulièrement sur ce blog, que l'anti-libéralisme ou l'anti-capitalisme est l'idéologie dominante dans notre pays, et que les journalistes français pensent, vraisemblablement avec la plus grande bonne foi, comme un seul homme.
Ces journalistes pensent, et diffusent l'information comme un seul homme.

Eric Zemmour, invité de l'émission, l'explique très bien. Il avait déjà, en son temps, dénoncé le tsunami de propagande du 21 avril 2002, jusqu'au second tour qui a suivi: même si il a conduit à un résultat qui m'enchante, il est à condamner vigoureusement.

Regardez donc l'émission, attendez simplement la fin, à partir de la 50ème minute, pour écouter les modes de questionnement des journalistes de l'émission France Europe Express, présentée par Christine Ockrent.
Pour les partisans du NON: de l'arrogance et de la condescendance, des ordres de se taire, des rappels à plus de sérieux, des interrogations sur le mode de la peur.
Pour les partisans du OUI: un questionnement mielleux, des plaisanteries complices, une remarque encourageante, des appels à l'Histoire et à la grandeur de la France.

Cela s'appele servir la soupe. Quelquesoit la soupe que l'on sert, cela ne me plaît pas.

Ces journalistes, pour une raison qu'ils ne maîtrisent probablement plus eux-mêmes, cherchent conscienseusement, non plus à casser les arguments du NON comme on l'aurait faite faisait jadis, mais à briser ceux qui portent la campagne du NON.

Le décompte des apparitions mediatiques (et non pas des temps de paroles) par l'équipe d'Arrêt sur Images est éloquent:
Toutes émissions confondues
- Nombre d'intervenants favorables au « Non » : 29%
- Nombre d'intervenants favorables au « Oui » : 71%
Dans les journaux télévisés
- Nombre d'intervenants favorables au « Non » : 27%
- Nombre d'intervenants favorables au « Oui » : 73%
Dans les émissions politiques (« Question ouverte », « Face à la Une », « France Europe Express », « Le Vrai journal » de Karl Zéro)
- Nombre d'intervenants favorables au « Non » : 30%
- Nombre d'intervenants favorables au « Oui » : 70%
« 100 minutes pour convaincre » (France 2)
- Nombre d'intervenants favorables au « Non » : 50%
- Nombre d'intervenants favorables au « Oui » : 50%
Si l'on comptabilisait ces éléments en termes d'influence mediatique, en calculant l'exposition du peuple français au OUI et au NON, compte tenu notamment des scores très élevés des journaux télévisés, le verdict serait encore pire. Sans même parler des cas, comme l'émission 100 minutes pour convaincre, où apparaissent parfois en fin d'émission ceux que je me dois désormais d'appeler des dissidents.

La fin de l'émission est consacrée à la chambre d'enregistrement de la propagande étatique, le CSA. Je passe sur ce point, tant nous savons nous autres libéraux, que ces officines étatiques sont à la solde du Pouvoir. Allez, je le dis quand même: leurs chiffres sont faux, ils refusent toute explication, toute confrontation contradictoire, et ils s'en foutent. Qui le leur reprochera?

A toi qui votera OUI, lecteur, je dis: si tu étais un homme de bien tu dénoncerais cette propagande honteuse. Ne laisse pas seulement les partisans du NON brailler sur leur part de gâteau à laquelle ils n'ont pas eu droit.

Mais je te soupçonne de fermer les yeux sur cet état de fait parce qu'il sert tes intérêts.

Je me trompe, peut-être? Si ce n'est pas le cas, et si j'ai bien raison, alors cette dernière citation est pour toi, en espérant que tu en meurs de honte.

Je passerai toute ma vie à combattre vos idées,
mais je me battrai également toute ma vie pour que vous puissiez les exprimer.

Voltaire